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10/02/14 – Recherche douaniers pour cause fermeture de frontières

Voilà le genre d’annonce qui pourrait fleurir dans les prochaines années après les votations de ce week-end. Le peuple suisse, surtout alémanique en réalité, a donc décidé d’introduire à nouveau des quotas pour gérer ses flux migratoires. C’est un choc pour beaucoup et il faudra du temps pour en mesurer les conséquences. A priori, il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour l’économie du pays et donc pour notre zone frontalière. Le conseil fédéral a maintenant 3 ans pour mettre en place cette politique de quotas tout en essayant de préserver ses relations avec l’Union Européenne. La remise en cause de la libre circulation fait tomber avec elle tout un pan d’accords entre la Suisse et l’Europe, qui auront des impacts négatifs pour la Suisse. Les discussions avec l’Union Européenne s’annoncent très compliquées mais seront déterminantes pour l’économie du pays. La balle est dans les mains des européens.

• Le franc reste fort, l’euro aussi

Sur le marché des changes, les 2 monnaies demeurent à des niveaux très élevés, alors que les monnaies de nombreux pays émergents s’effondrent. La parité euro/chf est en train de s’ancrer vers 1.22. Malgré les signes de reprise, les économies des pays européens demeurent très fragiles, avec des niveaux de chômage records. Malgré tout, les effets du vote de dimanche pourraient avoir un impact négatif sur le franc suisse.

• L’euro est trop fort !

Le ministre en marinière le crie haut et fort, l’euro fort plombe l’économie française. Il faudra lui rappeler que nous avons la même monnaie que les allemands, qui explosent leur chiffre du commerce extérieur, ou lui présenter le cas de la Suisse. Pas sûr qu’il obtienne un permis de séjour helvétique.

• Le chômage est en légère hausse en Suisse

A 3.5% au niveau national, 5.7% pour le canton de Genève, le taux de chômage demeure à des niveaux que jalousent bien des européens. Pour 2014, le niveau de chômage devrait baisser, porter par une croissance supérieur à 2%. Mais comment cela va-t-il évoluer avec cette nouvelle politique de quotas ? Pas sûr que cela soit dans le sens espéré…

• Les taux baissent

Bonne nouvelle pour les futurs acquéreurs, en ce début février, les taux des crédits immobiliers en francs suisses s’orientent à nouveau à la baisse. Certes modeste, nous parlons ici de 0.5% à 0.10%, mais cela contribue à maintenir d’excellentes conditions de financement et l’on constate que les banques se montrent à nouveau très ouvertes à la réalisation de nouvelles affaires ou à racheter des crédits à la concurrence.

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !


20/01/2014 – Jusque là, tout va bien

Si l’année 2014 s’annonce périlleuse pour les frontaliers, les premiers jours sont plutôt positifs, en tout cas du côté du cours de change euro/chf. Soutenue par un retour en grâce des futurs ex (ou ex futur) mauvais élèves de la zone euro, la monnaie unique a repris un peu de force face à la monnaie helvétique. Mais ce rebond demeure mesuré car si les perspectives économiques de la zone euro sont moins sombres, toutes les inquiétudes ne sont pas levées et le niveau de chômage demeure élevé pour toute la zone euro. Nous demeurons donc solidement amarré à 1.23 et cela ne devrait pas bouger énormément.

En ce début d’année, nous nous risquons au petit jeu des pronostics, et privilégions la perspective d’une très lente reprise dans la zone euro et un cours euro/chf qui devrait rester, pour les 12 prochains mois, dans une fourchette 1,20 à 1,25.

Et vous, vous le voyez comment le cours euro/chf cette année ?
Donnez-nous votre avis sur notre page facebook :
https://www.facebook.com/MonTauxCom.ComparateurFrontalier

 

Conjoncture favorable en Suisse

Le dernier baromètre conjoncturel publié en début d’année demeure très bien orienté et les perspectives de croissance de l’économie suisse se renforcent, le tout dans un contexte de taux de change élevé. Bravo ! Une bonne leçon pour M Montebourg qui reportait, sur la force de la monnaie unique, les déboires de la France en terme d’exportation.

François, fait nous rêver

Voilà ce qu’attendaient les chefs d’entreprise de la conférence de presse du chef d’état français, après qu’il ait créé un peu d’espoir lors de son message télévisé des vœux de fin d’année. Il n’a pas encore sorti Julie Gayet de son chapeau, mais des allégements de charges en contrepartie de la création d’emplois. Un pacte de responsabilité qui semble séduire les patrons et qui pourrait amener la création de vrais emplois (en opposition aux emplois aidés). Un bon début d’année je vous dis !

Putain, trois ans et demi

C’est le temps qu’il a fallu pour construire la tranchée de Vesenaz qui entre en fonction ce matin. Une bonne nouvelle pour les habitants du Chablais qui vont gagner en temps sur leur trajet. Prochaine étape : la traversée de la rade ?

Quasi-résident, c’est maintenant

Pour ceux qui peuvent en bénéficier (90% des revenus d’origine Suisse) et alors que les nouvelles conditions de taxation à la source vont tomber pour la fin du mois, il nous semble pertinent d’explorer cette piste qui peut s’avérer très avantageuse (si vous faîtes de nombreux kilomètres pour venir travailler en particulier). Attention, la période est limitée dans le temps car il faut que la déclaration soit transmise avant le 31 Mars 2014. Comme vous êtes de plus en plus nombreux à opter pour ce statut, je vous encourage à prendre rapidement rendez-vous avec une fiduciaire spécialisée ou le groupement transfrontalier.

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !


16/12/2013 – Alors on tremble ?

Plus pour l’euro en tout cas, qui est toujours bien présent, alors qu’il y a 2 ans en arrière à la même période une bonne partie des spécialistes le voyait disparaître. La situation est beaucoup plus confortable aujourd’hui, même si la situation européenne demeure inquiétante. L’euro est donc bien là et même en léger recul par rapport au franc suisse avec un cours proche de 1.22. Le franc bénéficie des craintes de l’impact sur l’économie d’une réduction du soutien de la banque centrale américaine. La réunion de la FED demain est donc très attendue. En attendant, les pays continuent de jouer avec leurs monnaies pour gagner en compétitivité et booster leur croissance, sauf la Suisse et les pays européens. Le change est donc favorable pour le Père Noël des frontaliers, tant mieux aux vues de ce qui les attend en 2014.

• Les Maldives en Janvier, c’est la dernière année

Pour les frontaliers, 2014 s’annonce assez compliquée au niveau de l’équilibre du budget avec, dès le mois de Janvier, la modification de l’imposition à la source, qui sera suivie en Mai de l’intégration à la sécurité sociale. Enfin, si on sait maintenant assez précisément ce qui va se passer pour l’impôt à la source, pour l’assurance santé, toujours beaucoup d’incertitude. Vive la France ! A 5 mois de l’échéance, tout le monde vit dans l’inconnu et envisage dans son coin la meilleure solution pour sauvegarder son pouvoir d’achat.

• Blanc se fâche tout rouge

Tremblez résidents Genevois installés impunément en résidence secondaire dans le Pays-de-Gex. On apprend dans la Tribune de Genève que le président de la communauté de commune a mandaté son ancien directeur de cabinet (celui qui taguait les murs de slogans ?) pour faire la chasse aux fausses résidences secondaires. Il y a du boulot, mais s’il est aussi efficace que pour défendre les conditions de soin de ses contribuables, les faux résidents peuvent dormir sur leurs 2 oreilles. Pour mémoire, le Pays de Gex c’est 80’000 habitants et 0 hôpital !

• La solidarité à la sauce MCG !

Un élu du MCG propose d’utiliser les capitaux dus à la France sur les impôts à la source des frontaliers Genevois pour renflouer ses petits copains du canton de Vaud. C’est le sujet que nous avions évoqué la semaine passée : la France est redevable d’un demi milliard de francs à la Suisse dans le cadre des impôts des travailleurs frontaliers, dont 270 millions pour le seul canton de Vaud.

 http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/Il-veut-aider-les-Vaudois-en-depouillant-la-France-16115692

• L’Allemagne, c’est la grande classe

En tout cas au niveau politique, Mme Merkel donne une grand leçon notamment à ses amis français. Alors qu’elle avait largement gagné les dernières élections, elle est allée chercher son principal parti d’opposition pour former une grande coalition et défendre au mieux les intérêts du pays ! Bravo.

• Soleil où t’es ?

C’est la question du moment pour tout ceux vivent en dessous de 650 m d’altitude. Bientôt 2 semaines dans le brouillard, c’est pas top. Bonne nouvelle, le temps change jeudi et nous aurons…de la pluie et de la neige. Cool non ?

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.

Bonnes fêtes et RDV en janvier 2014 !


09/12/2013 – Une question de bon sens

Les signes positifs envoyés en fin de semaine dernière par l’économie américaine (baisse du chômage et hausse de la croissance) ont d’abord bousculé les places financières avant de les rassurer. Bousculé, car depuis des mois l’économie américaine vit sous perfusion d’injection de liquidités par la banque centrale américaine, et avec une croissance en hausse, les marchés craignaient la fin de ce soutien artificiel. Il semble que nous ayons passé un cap et que le bon sens des investisseurs refasse surface : si la banque centrale ralentit ses interventions, c’est vraiment que l’économie va mieux ! Même si d’autres paramètres influent le cours euro/chf, nous avons assisté la semaine passée à une baisse de l’euro par rapport au chf avant de se reprendre avec le retour de la confiance. L’amplitude des mouvements demeure limitée avec un cours durablement établit entre 1.22 et 1.23.

• Les taux d’intérêts des crédits immobiliers vont remonter en Janvier

C’est aussi une des conséquences du prochain ralentissement du soutien de la banque centrale américaine. Il y aura moins d’argent sur les marchés donc cela coûtera un peu plus cher. Nous parlons ici des taux à long terme, et non des taux courts (Libor, Euribor), qui devraient encore se maintenir durablement à un niveau bas.

• Une année pour tout changer

C’est la proposition du ministre Benoit Hamond au sujet de l’assurance emprunteur dans le cadre d’un crédit immobilier. L’emprunteur aurait la possibilité, dans les 12 mois qui suivent la signature de son offre de prêt, de changer d’assurance emprunteur. Une bonne nouvelle sous réserve que les banques jouent le jeu, et là c’est pas gagné.

• Frontalier ne rime pas avec mobilisé

Les travailleurs frontaliers se mobilisent pour défendre leurs droits en terme d’assurance maladie. Enfin pas trop, car il n’était que 60 …. dans les rues de Saint Julien pour défendre leurs droits. Mais où étaient les 68’840 autres frontaliers Genevois ? A moins que le sujet ne les passionne pas ? Cession de rattrapage promis par les manifestants, le blocage des péages autoroutiers pendant les vacances.  A 10, cela risque tout de même d’être compliqué.

Chère Eveline,

C’est en ces termes courtois que le patron de Bercy, Pierre Moscovici, s’est adressé à la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf pour s’inquiéter de la fiscalité des frontaliers Vaudois installés à plus d’1h30 de leur lieu de travail. Une fois de plus, les politiques français font la démonstration de leur arrogance et de leur méconnaissance des dossiers. Ce brave Mr Moscovici vient faire la morale alors que la France ne s’est pas acquittée d’un demi milliard de francs qu’elle doit à la Suisse pour 2012 et 2013, dans le cadre des impôts des frontaliers. Le ministre des finances Vaudois, Pascal Broulis, fait part de toute son inquiétude sur la capacité de la France à honorer ses engagements et explique les fondements de cette taxation. A écouter son intervention sur la RTS,  que de bon sens !

 http://www.rts.ch/info/regions/vaud/5425236-replique-de-pascal-broulis-aux-critiques-francaises-sur-les-frontaliers.html

• Faut-il raser le Stade de Genève ?

C’est ce que propose le conseiller d’état, Charles Beer, si des rénovations ne sont pas apportées dans les prochains mois. Depuis le temps que ce stade coûte de l’argent, les Genevois auraient pu le vendre au français. L’ETG cherche un stade (Zlatan et Cavani à la Praille ça aurait eu de la gueule, hein Michel ?) et en matière de gestion des déficits les français sont probablement plus forts que les Genevois.

 

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !


18/11/2013 – Au fond ou au plafond

Au fond ou au plafond

Pour le cours euro/chf, la question ne se pose plus tellement, nous sommes habitués à voir l’euro autour de 1.23 CHF, sans trop s’éloigner du cours plancher de 1.20 fixé par la BNS . Sans vouloir plomber l’ambiance, la situation économique et les niveaux de chômage sont tellement mauvais en Europe que le franc suisse demeurera, encore pour longtemps, une monnaie recherchée. Comme nous l’annoncions il y a quelques semaines, le scénario du 1.23 perdurera, en tout cas jusqu’à la fin de l’année, et dans tout les cas, le franc demeurera durablement une monnaie forte.

• Les frontaliers, ça double énormément !

Le nombre de frontaliers du bassin lémanique (Genève, Vaud, Valais) a doublé en dix ans, passant de 44’500 en 2002 à 90’300 en 2012, selon une étude de “Statistique Vaud”. Cette augmentation accompagne la croissance économique la plus forte d’Europe, selon Guy Larmanjat, président du Conseil du Léman (CdL). Dans un contexte de fort repli identitaire, saluons les propos du Conseiller d’Etat Vaudois, Pascal Broulis “on a besoin les uns des autres”.  Mais que fait le MCG ?

• Hollande au fond du trou ?

Le président français vient de battre un nouveau record d’impopularité avec moins de 20% d’opinions favorables (ou plutôt 80% d’opinions défavorables). Et si finalement c’était sa chance ? A plus de 3 ans de l’échéance de son mandat, il n’a plus aucune chance d’être réélu. Perdu pour perdu, il pourrait se lancer dans une politique de réforme et dans l’unique intérêt du pays. Et si c’était lui l’homme providentiel ? Vas-y Francois, on ne compte plus sur toi.

• La CMU pour 2014, aucune chance

C’est le propos du vice président du groupement transfrontalier européen, Jacques Delque, lors d’une conférence organisée vendredi dernier à Archamps par BNP Paribas pour les intermédiaires en crédits immobiliers. Selon lui, les caisses primaires d’assurance maladie françaises n’auront tout simplement pas les effectifs, ni les moyens techniques pour mettre en oeuvre cette réforme. Le groupement reste sur ses positions d’un refus total de ce changement et envisagerait des actions plus fortes  afin d’avoir un retour médiatique plus important. En attendant, de nombreuses questions subsistent, faisant naître d’importantes inquiétudes. En la matière, on a peut-être pas encore touché le fond.

• A fond les taux

La future patronne de la banque centrale américaine a confirmé la politique d’injection massive de liquidités dans l’économie pour relancer la croissance. L’afflux de monnaie fait baisser les taux d’intérêts qui demeurent à des niveaux très bas, tant pour les crédits en Euro qu’en CHF. La période actuelle demeure donc très favorable pour renégocier son crédit ou acquérir sa résidence principale, d’autant que le marché immobilier semble marquer le pas.

• A fond derrière l’équipe de football….Suisse

Après le brillant résultat ramené d’Ukraine par les footballeurs français, la chance des frontaliers est de pouvoir supporter l’équipe de leur vie professionnelle. 8 Millions d’habitants et une équipe qualifiée haut la main et tête de série pour le Brésil. Il n’y a pas qu’en matière d’économie que la France pourra prendre les leçons.

• Au dessus du plafond, le soleil

Il faudra s’y faire, nous sommes partis pour vivre 3 mois sous la couche de brouillard. Et cette fois, ce n’est ni la faute à Hollande, ni aux frontaliers !

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !


04/11/2013 – Le change euro/chf ne bougera pas

Il faudra donc s’en satisfaire, ou en profiter: nous terminerons l’année avec un cours euro/ franc suisse au niveau actuel. Malgré quelques signes positifs ici ou là,  la reprise de l’activité économique est lente et comme nous partons de très bas, il faudra du temps, probablement beaucoup de temps. Dans ce contexte, la recherche d’une monnaie de référence perdure et le franc suisse demeure une belle garantie pour nombre d’investisseurs. Si la dynamique économique sera longue à lancer, il faut être conscient qu’avec de tels endettements et des taux de chômages aussi élevés, les européens ne sont pas encore sortis de l’auberge. Cela pèse également sur la monnaie unique, même si le risque de crise s’est largement estompé. Mais l’euro, comme le franc, sont aujourd’hui victimes de la guerre des changes, que se livrent notamment américains et japonais. Il est plus facile d’exporter lorsque sa monnaie est basse, cela redonne de la compétitivité aux entreprises à l’export. Activité économique fragilisée + guerre des changes, voilà les ingrédients d’un cours qui ne bouge plus beaucoup depuis plusieurs semaines.

En Suisse, tout les indicateurs sont au vert. Le chômage est contenu à 5% de la population active, tandis que les perspectives de croissance se consolident. Le dernier baromètre conjoncturel sur l’emploi, publié ce matin, montre que les entreprises suisses voient l’avenir avec plus d’optimisme et des embauches sont à venir.

En France, les bonnets rouges bretons pourraient inspirer d’autres régions. La crise de l’écotaxe va coûter 1 milliard d’euros au pays, il est donc urgent de trouver une nouvelle taxe ! Le gouvernement est complètement dépassé par les événements, mais n’envisage aucun changement de cap. Au moins, on sait ou on va, dans le mur ! Quelle tristesse de voir la 5ème puissance mondiale partir en déliquescence. 2017 est encore très loin et surtout personne de cette classe “politico affairiste”, de droite, comme de gauche, qui soit capable de faire passer les intérêts du pays avant les siens !

L’optimisme doit demeurer (même si nous sommes lundi et qu’il fait très mauvais) autour de la frontière et pas seulement pour le taux de change, qui devrait permettre d’envisager les fêtes avec sérénité. Si au niveau national, la classe politique est en dessous de tout, j’ai relevé, sans idéologie politique, que de jeunes élus de notre région semblent vouloir vraiment défendre leurs administrés avec la plume et avec bon sens. Tout d’abord sur le sujet douloureux de l’assurance maladie, je vous recommande le billet d’Antoine Vieillard

http://www.vive-saint-julien-en-genevois.fr/archive/2013/10/20/assurance-maladie-des-frontaliers-ouvrir-l-acces-aux-soins-e.html

Joli article du maire de St Cergues sur la mobilité et le développement Du Grand Genève   

http://sanfargan.hautetfort.com/media/01/00/925166676.jpg

Allez, tout de bon comme on dit chez nous !


07/10/2013 – Côté change ça va, pour le reste c’est la cata ?

Le moral des travailleurs frontaliers a été durement touché ces derniers jours. La bonne tenue du Franc Suisse pourra être considérée comme un réconfort.  Le cours euro/chf s’est maintenu entre 1,2220 et 1,2290 la semaine passée. La situation de blocage des USA depuis une semaine a amené les investisseurs à délaisser le dollar en faveur du Franc Suisse et de l’Euro. Cela n’aura donc pas affecté le cours euro/chf, qui demeurera encore à ce niveau dans les prochains jours, voire semaines.

Sale semaine pour les travailleurs frontaliers, qui devront donc rejoindre la sécurité sociale avec des cotisations à 6% puis 8% du revenu fiscal de référence. C’est la cata pour les gros revenus et les célibataires de moins de quarante ans, surtout s’il sont propriétaires de leur logement depuis moins de 4 ans. En revanche, les familles de plus de 2 enfants, dont les parents ont plus de quarante ans, avec des revenus “moyens”, devraient trouver des avantages tarifaires à cette mesure.  La difficulté la plus importante, à mon sens, sera de trouver une offre de soins satisfaisante et  principalement pour le Pays de Gex. La bataille n’est pas terminée car il demeure de nombreux points à négocier, dont l’assiette de “cotisation” qui me semble essentielle. Nous avons lu régulièrement que la base de calcul serait  le revenu fiscal de référence alors que le rapport parle du revenu brut. Pour ceux qui l’ignorent, le revenu fiscal  de référence tient compte de l’ensemble des revenus perçus en France. Cela pose un problème lorsque le conjoint exerce une activité salariée en France (qui sera taxé deux fois?), ou lorsque le foyer perçoit des revenus locatifs.  Quid des avoirs de prévoyance (2ème pilier) utilisés aujourd’hui régulièrement comme apport personnel pour un projet immobilier et dont le montant est ajouté au revenu fiscal de référence. L’affaire est donc à suivre de prêt.

Sale temps après les élections du week-end à Genève avec le triomphe du MCG. Pas vraiment une surprise de voir progresser les partis populistes en période difficile ,mais très décevant pour Genève. La Genève internationale est maintenant à une portée de main de politiciens qui surfent sur la peur de l’autre et des étrangers; pas terrible comme image. C’est même triste et décevant, mais le résultat d’une élection avec une participation de 40% de la population est l’expression d’une faillite d’une politique menée depuis plusieurs décennies, et plus particulièrement  celle du logement. Genève ne grandira pas sans la zone frontalière française et inversement. Le Grand Genève franco-suisse n’est plus un projet pour demain mais le quotidien de 850’000 personnes. La coopération transfrontalière est au coeur du développement de notre agglomération et cela n’ira dans l’intérêt de personne si chacun tire la couverture à soi. Malheureusement côté français, les prochaines échéance municipales et européennes devraient renforcer la place du Front National qui sortira en tête de ces élections.

Au moins, on n’est pas mieux loti d’un côté ou de l’autre de la frontière !

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !


30/09/2013 – Le retour des incertitudes profite au franc suisse

Alors que nous pensions être sortis de la période de flottement, de nouvelles inquiétudes font leurs apparitions, ramenant le cours euro/chf sous les 1,2220. La crise politique dans laquelle s’engage l’Italie, les négociations autour du budget américain, sont autant d’interrogations qui pèsent à nouveau sur les perspectives de reprise de l’activité économique. Alors que nous aurions pu penser que le malade était guéri, nous voilà à l’aube d’une nouvelle poussée de fièvre. Peut-on envisager de nous retrouver 18 mois en arrière avec des questions sur la pérennité de l’euro ? Très clairement non. Les menaces pesant sur l’existence de la monnaie unique sont derrière nous; en revanche, la situation des pays de la zone euro demeure très fragile et le retour vers la croissance s’annonce long et difficile. D’où le maintien de politiques monétaires accommodantes de la part des principales banques centrales, afin d’éviter une hausse trop rapide des taux d’intérêts.

En résumé, la situation s’arrange, un peu, mais il subsiste encore de nombreux foyers d’inquiétudes. Dans cette période, le franc suisse demeurera fort face à l’euro et nous restons sur le canal 1,22 à 1,25 jusqu’à la fin de l’année.

En Suisse, le dernier baromètre conjoncturel fait ressortir pour le mois de septembre une amélioration plus rapide de la croissance. Alors que les prévisions en juin étaient de 1,4% en 2013 et 2% en 2014, on table plutôt sur 1,9% pour l’année en cours et 2,1% en 2014. Vive la Suisse !

La France continue de marcher sur la tête ! Après le cas du Sephora des Champs Elysées, voilà maintenant Castorama et Leroy-Merlin qui bravent l’interdiction d’ouverture du dimanche pour répondre à la demande de leurs clients et de leurs employés ! Un nouvel exemple qui illustre combien la classe politique de ce pays est complètement dépassée par les réalités et les préoccupations de ses habitants.  Vive la France…

Sale semaine pour les frontaliers, avec le rapport des experts nommés par le gouvernement sur l’assurance maladie. Vu le sens de la mission qui leur a été confiée, il était difficile d’envisager d’avoir un autre résultat que celui qui a été rendu. La bataille n’est pas encore terminée, mais s’annonce compliquée. Depuis quelques jours, cette nouvelle fait l’effet de fin du monde et je lis tout et n’importe quoi sur le sujet. A ce stade, et même si cela semble mal engagé, aucune décision n’a été prise sur rien (ni le taux, ni l’assiette de taxation). Certains envisagent de retourner habiter en Suisse. Oui, mais où ? Ce week-end, 800 personnes  défilaient à Genève pour réclamer des logements, alors où vont aller tous ceux qui souhaitent habiter en Suisse. Il n’y aura pas de crise immobilière en zone frontalière, probablement un ajustement des prix en fonction de la nouvelle capacité financière des acquéreurs et une nouvelle répartition de la population : les gros salaires vivront en Suisse et les classes moyennes en France voisine. A suivre !

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.


23/09/2013 – Fin de la partie

 

Après plusieurs semaines d’hésitation, la banque centrale américaine a pris une position qui nous permet de voir plus clairement ce qui nous attend jusqu’à la fin de l’année. En annonçant jeudi qu’elle poursuivrait son injection massive de liquidités, la FED retient l’option d’une fragile reprise de l’économie qui a encore besoin d’être largement soutenue. Autrement dit, cela commence à aller mieux, mais il ne faut pas arrêter le traitement sous peine de rechute. Le risque de catastrophe s’éloigne mais l’embellie est encore loin. Cela aura pour effet de maintenir les positions au niveau actuel, notamment pour le cours euro/chf qui devrait s’inscrire jusqu’à la fin de l’année dans un canal 1,22 à 1,25.

 

L’autre impact de l’annonce de FED, c’est une baisse des taux à long terme. Nous l’avons constaté immédiatement sur les taux de rendements des obligations de la confédération à 10 ans qui sont tombés de 1,26 à 1,14 en 3 jours. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les futurs propriétaires, puisque nous devrions assister à une baisse du taux des crédits immobiliers en francs suisses dans les prochains jours (probablement dès les premiers jours d’octobre).

 

Angela triomphe en Allemagne alors que tous ses confrères européens sont passés par la fenêtre depuis le début de la crise. C’est la victoire du courage politique et la recherche de l’intérêt collectif ! Bravo. Ce résultat l’installe définitivement à la tête de l’Europe, une bonne nouvelle au moment ou la Grèce, le Portugal et l’Italie montrent à nouveau des signes de faiblesse.

 

La France rêve d’une Angela pour redresser la barre, car elle souffre de sa classe politique (vous me direz cela fait un moment, mais là on a vraiment touché le fond aussi bien à droite qu’à gauche). Pour exemple alors qu’en Suisse nous avons voté le maintient du service militaire et l’ouverture des shop 24/24, en France cela donne ça :

 

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Snwuh89c_ZI#t=105

 

Pour les frontaliers, le change devrait donc demeurer durablement favorable. Pour ceux qui envisagent de renégocier leur crédit en devise, la fin de l’année s’annonce plus bien. Malheureusement, la possibilité de faire racheter son crédit n’est pas ouverte à tous car les banques frontalières sont attentives à la valeur de capital restant dû en euro par rapport au prix d’achat. Avec l’effet négatif du change, le nombre d’élu est limité.

Pour les résidents genevois qui envisagent de devenir propriétaires en France voisine, les taux de change et de crédit demeurent très favorables. Alors que le marché de l’immobilier marque un fort ralentissement, surtout dans l’ancien, cela ouvre de belles possibilités de négociation.

 

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !

 


09/09/2013 – En attendant la reprise….

Le cours euro/chf marque une pause dans son mouvement de hausse, après être passé de 1,23 à 1,24 la semaine dernière. Les bonnes nouvelles venues d’outre atlantique, le renforcement de la monnaie unique, et les perspectives de croissance portent l’euro. La hausse demeure modérée, freinée par les inquiétudes d’une intervention militaire en Syrie et par la fin de l’intervention massive de la banque centrale américaine. Rappelons que cette dernière injecte dans l’économie des milliards de dollars depuis 5 ans et que les perspectives de reprise l’amènent à réduire la voilure. Oui mais voilà, les investisseurs sont devenus accros à ces injections et se montrent inquiets à l’idée d’un sevrage trop rapide. Nous naviguons donc entre optimisme de reprise de l’activité économique et inquiétude autour du ralentissement du soutien apporté par la banque centrale américaine. Pour la semaine a venir, nous n’écartons pas l’idée de passer le cap de 1,24 qui pourrait nous conduire vers une hausse plus ferme de l’euro par rapport au franc suisse.

En revanche, l’exil fiscal n’attendra pas la reprise, en témoigne le nombre de saisies d’argent liquide aux frontières, en hausse de 500% ! Etrangement, les pays bénéficiaires seraient la Suisse et le Luxembourg. Et voilà pourquoi il y a tellement de monde à la douane de Bardonnex le matin !

Côté helvétique, les chiffres du chômage sont stables, avec même une baisse de 24 demandeurs d’emploi à Genève. Procter et Gamble confirme son intérêt pour demeurer en Suisse, sous réserve d’une fiscalité accommodante, tandis que Micheline Calmy-Rey s’inquiète d’un éventuel départ du HCR, et que Londres organise des opérations séductions auprès des multinationales lémaniques. La Genève internationale n’est pas menacée, mais on est en train de se rendre compte que se statut pourrait être remis en question. A suivre.

Les frontaliers n’ont jamais été aussi nombreux selon l’OCSTAT et c’est une bonne nouvelle pour :

- l’administration fiscale genevoise

- le financement de l’AVS

- le MCG, à l’avant veille des élections….

…mais pas pour la circulation qui demeure compliquée en zone frontalière. Il faudra attendre 2017/2018 pour le CEVA ou le tram en France voisine.

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !