02/09/2013 – Une rentrée qui risque d’être animée
Après un été plutôt tranquille du côté du change euro/chf, nous pourrions connaître une rentrée un peu mouvementée, d’où pourrait se dessiner une tendance solide pour la fin de l’année. Les signes de reprise en Europe, venant s’ajouter aux garanties données par les dirigeants européens, vont jouer en faveur de la monnaie unique. Tout cela demeure très fragile, avec de nouvelles rumeurs négatives sur la Grèce, l’instabilité politique qui se dessine en Italie après la condamnation de Berlusconi, et un taux de chômage qui reste très élevé.
Côté Suisse, le dernier baromètre conjoncturel repart à la hausse avec une économie qui profite de la reprise aux USA et de la croissance asiatique. Malgré tout, la politique de taux bas pèse sur le franc, alors que dans le même temps, les investisseurs ne sont plus autant en recherche de valeur refuge à tout prix.
L’équilibre demeure donc précaire sur fond d’intervention en Syrie et ne nous permet pas de dégager une réelle tendance . Nous devrions voir le cours euro/chf fluctuer entre 1,22 et 1,24. Ces bornes constituant des résistances à la hausse comme à la baisse, qui, une fois franchies, pourraient nous donner une orientation pour la fin de l’année. Pour ce qui nous concerne, nous demeurons sur le scénario d’un cours euro/chf à 1,30 pour la fin de l’année.
Pour les frontaliers, c’est donc toujours grand beau temps au niveau du change. Les couvertures de change à terme pour le rapatriement de vos salaires demeurent une opportunité pour protéger votre budget. Une certaine manière de voir l’été indien !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
05/08/2013 – Un été tranquille
En tout cas sur le front du cours euro/chf, nous ne pouvons que constater que de très faibles fluctuations entre 1.23 et 1.24. C’est les vacances pour nombre d’entre vous, mais c’est surtout des positions affirmées qui donnent à la parité cette stabilité. La semaine dernière le patron de la BCE a réaffirmé que la situation économique de la zone euro demeurait préoccupante et que malgré quelques signes positifs de reprise, la zone euro ne devrait pas connaître d’inflation. Il a donc logiquement confirmé les niveaux de taux actuels et pour une longue période ! Pas dramatique ni trop optimiste, le père Draghi a juste parlé pour rassurer tout le monde mais sans euphorie.
En Suisse, le baromètre conjoncturel de l’emploi publié ce matin est en baisse. Les entreprises n’envisagent pas de suppressions massives de postes mais misent sur une stabilité des effectifs. Les secteurs d’activité les plus en difficultés : l’industrie, l’hôtellerie, le transport et la banque envisagent des compressions de personnel.
En France, on semble apercevoir des signes positifs de reprise avec un secteur privé qui continue de ralentir mais de façon moins forte qu’au cours des 17 derniers mois. En clair, “ on a bientôt touché le fond donc on pourra que remonter “ ! Cool ! Il convient d’être prudent sur une éventuelle reprise car il pourrait plus s’agir d’un rebond que d’une tendance à long terme. Les francais se sont tellement serré la ceinture depuis des mois qu’il faut bien qu’ils se lâchent un peu. La rentrée s’annonce périlleuse avec notamment la réforme des retraites au programme. Nous parions sur un rebond temporaire.
Pour les frontaliers, comme pour les genevois qui s’exilent en “France voisine” soit pour y faire leurs courses et/ ou y habiter, les conditions de change demeurent très favorables. En revanche, les choses évoluent sur les conditions de financement qui se dégradent quelque peu auprès de certains établissements bancaires de la zone frontalière. Le marché de l’immobilier sur la partie française du Grand Genève, semble marquer le pas avec un ralentissement de l’ordre de – 30 % du nombre d’actes par rapport à 2012 selon certains professionnels du secteur.Deux explications a cette variation : d’un coté le fort nombre de transactions début 2012 avec la fin du régime Scellier a boosté les statistiques, de l’autre l’attentisme lié à l’inquiétude concernant le sort de l’assurance santé privée des travailleurs frontaliers pourrait freiner les acquéreurs. Ce frein devrait tomber dans les prochaines semaines car une décision est attendue à l’automne. De plus, un résident genevois qui signe un compromis pour l’achat d’un logement en Août, déménagera probablement en Octobre et que son droit d’option courra jusqu’à fin Décembre. Le nouveau résident français aura le loisir de choisir entre la France et la Suisse pour son assurance maladie et en toute connaissance de cause ! Un marché de l’immobilier qui se calme, un taux de change inférieur à 1.25 et des taux de crédits encore historiquement bas, nous demeurons convaincu que la période est très favorable à l’investissement immobilier pour sa résidence principale.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
29/07/2013 – C’est la pause estivale, mais après ?
Cela fait maintenant quelques semaines que le cours euro/chf navigue entre 1.23 et 1.24 avec pour seule exception une hausse jusqu’à 1.244 le temps d’une journée. Les variations sont donc réduites et il est probable que cela dure encore en tout cas jusqu’à mi-août. Et après à quoi faut-il s’attendre ? Le cours euro/chf va-t-il repartir vers le cours plancher à 1.20 ou plutôt nous remonter vers 1.30 ? Essayons d’identifier les points qui pourraient orienter la tendance.
Un retour vers le cours plancher à 1.20 est à prévoir car :
- la situation économique dans la zone euro demeure très difficile et les perspectives de reprise sont encore faibles. Avec un niveau de chômage record, l’Europe retrouvera difficilement le chemin de la croissance. Sans croissance, les perspectives de la monnaie unique sont limitées.
- le niveau des dettes publiques ne cesse d’augmenter et les impôts avec. Prenons le cas de la France qui est incapable de se réformer et pratique le matraquage fiscal ( et ce n’est pas fini !). Une trop forte pression fiscale bloque tout espoir de reprise de l’économie et pourrait pousser les marchés à augmenter les taux d’intérêts sur la dette française . A l’heure où la dette de la France dépasse 90% de son PIB, une hausse des conditions d’emprunt, d’un des plus important pays de la zone euro, pourrait relancer une crise de confiance sur toute la zone euro.
Il faut plutôt prévoir un retour du change euro/chf à 1.30 pour la fin de l’année car :
- L’Europe a fait du chemin depuis 2007, son fonctionnement et son organisation se sont renforcés. En la personne de Mario Draghi, nous avons découvert que l’Europe disposait d’un vrai patron de l’autorité monétaire. N’oublions pas que nous “surfons” sur son intervention du 24 Juillet 2012 ou il déclarait l’euro “irréversible”. Si l’Europe s’est trouvée une patronne avec Angela Merckel, elle a fait un pas vers une union bancaire qui pourrait superviser les banques européennes et les renflouer si nécessaire pour éviter les contrecoups de la crise des subprimes.
- L’appel à la croissance et à la détente des plans d’austérité des membres du G20 devrait profiter aux pays européens, tout comme la reprise aux Etats-Unis. Cela pourrait avoir un effet positif sur la croissance en Europe et favoriser l’intérêt pour la monnaie unique.
- L’Europe du Sud se redresse, doucement. En Espagne, le chômage baisse pour la première fois depuis plusieurs mois, même s’il demeure encore à 26% de la population active. A défaut de pouvoir pratiquer la dévaluation de sa monnaie, on assiste à une dévaluation salariale dans les pays du Sud ce qui les rend à nouveau compétitifs au niveau mondial.
Cette liste n’est évidement pas exhaustive, et je serai ravi que vous puissiez la compléter d’autres arguments ou avis.
Allez, tout de bon comme, on dit chez nous !
22/07/2013 – La croissance au secours de l’euro ?
Après plusieurs semaines d’atonie, le cours euro/ Chf pourrait connaître de nouveaux rebondissements après la dernière réunion des ministres des finances du G20 et des principales banques centrales. Les “grands” de ce monde ont clairement exprimé leurs intentions : croissance, croissance, croissance ! Il s’agit à priori d’un changement de séquence pour l’Europe après une cure d’austérité méthode germanique. Reste à voir comment Angela conçoit la croissance. Cela étant, de telles annonces devraient redonner des perspectives favorables à l’économie européenne et par là même à sa monnaie. Dans cette hypothèse, le scénario d’un retour du cours euro/chf à 1.30 pour la fin de l’année semble privilégié.
En Suisse, selon une étude trimestrielle de Deloitte, les directeurs financiers des principales entreprises du pays sont positifs sur la conjoncture des 12 prochains mois. La baisse du cours du franc suisse est mentionnée comme un des motifs de cette amélioration. Une bonne nouvelle pour l’emploi dans notre région !
En France,les réformes structurelles on ne connait pas mais le concept de l’augmentation des impôts est parfaitement maîtrisé….Pour les prochains mois, il faut attendre une hausse des frais de notaire pour l’achat de biens immobiliers ( +0.7%) et probablement une taxation des grosses plus-values dans le cadre de la résidence principale. Dans ces conditions, j’ai de plus en plus de mal à imaginer que le gouvernement va passer à côté du “pactole” de la CMU sur les travailleurs frontaliers.
Pour la semaine à venir, pas de grand changement à attendre sur le front du cours euro/chf pour lequel nous devrions rester entre 1.23 et 1.25 jusqu’à la fin de l’été.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
08/07/2013 – Paroles, paroles et paroles
Il a suffi qu’ils s’expriment à nouveau pour que tout le monde soit rassuré. Ils nous ont dit que la crise européenne était loin d’être réglée et que par conséquent les taux d’intérêts demeuraient bas pour longtemps….et les marchés sont repartis à la hausse, l’euro a repris de la valeur notamment vis-à-vis du franc suisse en finissant la semaine à 1.236 contre 1.23 en début de semaine. Ils, ce sont les patrons des banques centrales, en l’occurrence celui de la banque centrale européenne et le nouveau patron de la banque d’Angleterre. Ils font aujourd’hui la pluie et le beau temps tant les investisseurs sont devenus accro à leur injection de monnaie pour soutenir l’économie. Donc l’euro remonte car la situation en Europe n’est pas bonne ….mais comme Mario Draghi (patron de la BCE) a dit qu’il allait soutenir la monnaie, les investisseurs sont rassurés et achètent de l’euro. Bizarre non ?
En Suisse, l’activité économique demeure solide. Les chiffres du chômage sont en recul pour le mois de juin avec un taux qui passe sous les 3% à 2.9%. Genève demeure le mauvais élève mais voit tout de même une légère baisse des demandeurs d’emplois (hors frontaliers).
En France, on sait que les hommes politiques ne comptent pas, surtout quand il s’agit d’argent public mais cette fois cela va leur coûter cher. Le candidat Sarkozy a dépassé son budget de campagne de 400’000 € avec pour conséquence le non remboursement de ses dépenses de campagne pour 11 millions. Et il nous annonce qu’il assumera ses responsabilités et lance un Sarkothon pour sauver l’UMP. Notez qu’il s’agit d’une bonne nouvelle pour les dépenses publiques. L’état a déjà trouvé 2.75% sur « le pactole » de 400 Millions d’Euros que le gouvernement voudrait récupérer avec la CMU des frontaliers. Merci Sarko.
Les difficultés éprouvées par les pays du sud de l’Europe pourraient rallumer les inquiétudes autour des perspectives économiques de la zone euro qui ne redémarre pas. Bien sûr , il faudra compter sur le parole de Mario Draghi, mais cela va-t-il suffire ? Dans ces conditions, nous pourrions assister à court terme à un nouveau repli de la monnaie unique face au franc suisse. Pour la semaine à venir, le cours euro/chf devrait demeurer dans une fourchette 1.225 à 1.24 avec une orientation plutôt vers le bas de la fourchette.
Pour les frontaliers (et futurs frontaliers), la hausse des taux des crédits immobiliers en francs suisses est bien présente sur les barèmes des banques de la zone frontalière mais demeure modérée (+0.20% en moyenne). Nous n’attendons pas forcément une hausse pour les prochains mois mais une stabilisation autour des niveaux actuels.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
01/07/2013 – On se calme, tout va bien
C’est le message de réconfort que les patrons de banques américaines et chinoises ont fait passer au marché en fin de semaine pour les rassurer sur leur intervention et l’injection de liquidités. Les paroles ont eu l’effet escompté, permettant de constater une reprise de la bourse et par là même de la monnaie unique pour finir la semaine légèrement sous 1,23. Rappelons que Bernanke, patron de la banque centrale américaine avait expliqué que la FED allait réduire son intervention sur les marchés car la reprise de l’activité économique était au rendez-vous.
Donc la situation économique s’arrange aux USA, est mieux maitrisée en Chine mais peine encore en Europe où l’activité manufacturière semble se stabiliser après des mois de recul. Le chemin vers le retour de la croissance en Europe est encore long, très long.
Dans ces conditions, le franc suisse conserve un fort pouvoir d’attraction qui pourrait baisser dans les prochains mois si les marchés retrouvent de la confiance.
Côté Suisse, la croissance est présente au rendez-vous malgré la récession de la zone euro. L’économie profite de la consommation intérieure et bénéficie pleinement de la reprise mondiale avec une perspective de croissance du PIB de 2% pour 2013. L’activité demeure donc solide et c’est une excellente nouvelle pour notre région.
En France, le ralentissement de l’activité entraîne une baisse significative des recettes fiscales. Le gouvernement cherche 20 milliards mais nous annonce qu’il n’y aura pas de nouvelle hausse d’impôt. Vu la situation, je vois mal le gouvernement se passer de 400 millions de recettes annuellles avec le passage des frontaliers à la CMU. Réponse courant octobre.
En attendant les taux des crédits immobiliers en francs suisses remontent ce mois de 20 à 30 centimes selon les établissements bancaires et les durées. Les conditions demeurent très intéressantes pour les nouveaux acquéreurs et pour ceux qui souhaitent renégocier leur crédit.
Pour la semaine à venir, il faudra suivre l’attitude de la BCE jeudi pour répondre aux inquiétudes sur la zone euro. A priori, cela devrait-être rassurant et donc voir remonter le cours de l’euro. On se calme, tout va bien …..et c’est l’été !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.
24/06/2013 – Un changement de séquence qui profite au franc suisse
Le franc suisse a poursuivi sa hausse la semaine passée en terminant la semaine à 1.226 face à l’euro, profitant pleinement des annonces de la Fed et de la Chine. Les banques centrales des deux plus grosses économies du monde ont annoncé en coeur qu’elles allaient ralentir l’injection massive de liquidités sur le marché. Rappelons que ces mesures avaient pour objectif de relancer l’économie dans une période difficile. Pour la banque centrale américaine (FED), la vitalité de la croissance ces derniers mois doit permettre à l’économie de fonctionner de manière autonome. En Chine, la croissance à 2 chiffres est terminée, et on se dirige vers un développement mieux maîtrisé et en freinant la spirale de l’endettement. A long terme, il s’agit de bonnes décisions car cet apport de liquidités sur les marchés va ralentir le rythme de croissance des dettes et des bulles spéculatives. Les marchés financiers n’ont guère apprécié ces coupes dans les mesures de soutient à l’économie, nous avons vu le franc vers son retour sur le devant de la scène.
C’est la fin de l’époque des liquidités abondantes et cela signifie le retour à la hausse des taux d’intérêts, tant pour les états que pour les entreprises ou particuliers. Pour les états européens, le montant des intérêts des dettes publiques va augmenter créant de nouvelles inquiétudes concernant l’équilibre budgétaire. Pour les particuliers, il faut s’attendre à une hausse des taux des crédits immobiliers dès le mois de Juillet que ce soit pour les crédits en francs suisses ou en euro. Rien de catastrophique encore, mais il faudra compter 20 à 30 cts de plus que le mois dernier. On vous avait prévenu !
La France est incontestablement sur la bonne voie. A l’heure des grandes réformes chez nos voisins européens, la France avance et j’en veux pour preuve les résultats de la conférence sociale : 3.2 millions de demandeurs d’emploi et la grande annonce qui va tout changer : 30’000 chômeurs de plus qui entrent en formation…dans les 4 prochains mois ! Le président Hollande annonce toujours une baisse du chômage pour la fin de l’année et dans la foulée, l’INSEE dit le contraire….mais de qui se moque-t-on ? et une petite vidéo du journal Les Echos spéciale dédicace pour Montebourg ( Arnaud si tu nous lis )
http://videos.lesechos.fr/news/graphiques-vittori/le-sourire-d-apple-la-grimace-de-montebourg-les-graphiques-de-vittori-10-2493297865001.html
Pour la semaine à venir et juste avant les vacances, à défaut de profiter du soleil et de la chaleur estivale,les frontaliers pourront bénéficier d’un taux de change accommodant. Nous maintenons nos recommandations de couverture de change pour le salaire et pour le financement de vos constructions. Le cours euro/chf ne descendra pas plus bas que 1.20, donc en bloquant votre cours de change maintenant, vous assurez votre pouvoir d’achat pour les 12 prochains mois. Et vive l’été au soleil !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
17/06/2013 – Panique sur les marchés, le franc suisse recherché
Les temps changent mais la règle demeure toujours d’actualité : le franc suisse représente toujours un refuge en cas d’instabilité sur les marchés. Nous le vérifions encore ces derniers jours avec un retour du cours euro/chf sous les 1.23 après avoir frôlé 1.24 en début de semaine. Pourtant dans le même temps l’euro reprenait de la force face au dollar, mais cela n’a pas été suffisant pour résister à l’attrait de la monnaie helvétique. Deux explications à ces variations : l’euro a “bénéficié” de la liquidation de positions de fonds spéculatifs qui jouaient un effondrement de la monnaie unique. En passant le cap des 1.330 face au dollar, ils ont liquidé en masse leurs options en achetant de l’euro. L’autre événement, c’est le retour de l’inquiétude sur les marchés, sur fond de baisse spectaculaire du Nikkei et de nouvelles inquiétudes autour de la Grèce, ramenant les investisseurs vers le franc suisse.
Au risque de nous répéter, nous continuons de penser que nous pourrons finir l’année vers 1.30, car l’ Europe a encore fait un pas en avant dans le renforcement de ses structures. Il semble que le projet d’union bancaire européenne ait fait un pas déterminant la semaine dernière. Pour mémoire, cette entité doit “superviser” les banques européennes et les renflouer en cas de difficulté, se substituant ainsi aux états. Rappelons que c’est le sauvetage des banques en 2007 qui a fait exploser les dettes publiques des pays de la zone euro. Et bien ce projet, pour lequel les Allemands mettaient un blocage, semble avoir trouvé son chemin et nous pourrions avoir une bonne nouvelle dans les prochains jours.
Cela devrait redonner confiance dans la monnaie et donc faire remonter son cours par rapport au franc suisse.
Pour les frontaliers qui souhaitent emprunter ou renégocier leur crédit immobilier, il ne faudra pas trainer car les taux fixes repartent à la hausse. Nous devrions constater le mois prochain une hausse de 15 à 20 centimes sur les conditions de financement en francs suisses.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
10/06/2013 – Repli temporaire
L’évolution du cours euro/chf est finalement bien proche de la météo de ce printemps, une journée de soleil avant de replonger dans la pluie et la grisaille. Pour l’euro, c’est donc un peu la même chose : après avoir constaté une embellie pour la monnaie unique, le cours replonge dès les premiers signes d’inquiétude sur les marchés. Résultat, nous avons terminé la semaine à 1.237 après avoir connu un pic en début de semaine à 1.244. Rien d’alarmant, mais quelques indices négatifs entrainent immédiatement un retour des investisseurs vers la sécurité qu’offre le franc suisse. Malgré tout, nous gardons la conviction d’un cours proche de 1.30 pour la fin de l’année. Ce qui signifie qu’il faudra protéger votre cours de change, à travers une vente à terme, si vous financez la construction de votre logement grâce à un prêt en devise.
Si la France décroche petit à petit, l’économie helvétique marche toujours sur le chemin de la croissance. Ce matin, les chiffres du chômage en Suisse sont à la baisse, à l’exception du canton genevois, qui continue de mener la course en tête des mauvais élèves, avec un taux de 5.5% de la population. De leur côté, les perspectives d’investissement des entreprises sont revues à la hausse ; encore des signes encourageant d’une économie forte. Une bonne nouvelle pour notre région.
En France, après avoir annoncé que les impôts n’augmenteraient pas, le gouvernement baisse le quotient familial, impliquant une nouvelle hausse d’impôt pour les familles. Youpi !
La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement, pressé par Bruxelles, s’apprête à entamer une vraie réforme du financement des retraites. Il va falloir cotiser plus, pendant plus longtemps, pour avoir moins. Super, mais surtout super raisonnable. Enfin une bonne chose. Nous reviendrons dans quelques mois sur la situation des retraites, car si le système suisse semble plus résistant, les rentes baisseront aussi dans le futur. On vous parle a tout va du 3ème pilier, mais est-il vraiment la solution miracle annoncé ? Pas si sûr…..
Pour la semaine à venir, nous estimons que le cours fluctuera entre 1.23 et 1.255 avec une orientation plutôt à la hausse de la monnaie unique.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
03/06/2013 – Une semaine pour rien ?
Pour le cours euro/chf, si la semaine aura été agitée, elle n’aura pas dégagé de tendance, puisque nous avons fini vendredi à 1.2425 ; soit au même niveau que lundi, à 1.2430, après avoir touché 1.2557 dans la semaine. Les fluctuations de la semaine passée n’auront donc pas donné d’indice sur l’évolution du cours euro/chf. Toutefois, nous continuons de penser que le franc va perdre un peu de son intérêt et que l’orientation vers 1.30 pour la fin de l’année demeure un scénario plausible.
La souplesse budgétaire accordée par Bruxelles à la France, l’Espagne et le Pays-Bas devrait leur permettre de favoriser le retour de la croissance. Cet assouplissement a fait le bonheur du président François ; les conditions qui l’accompagnent, beaucoup moins. A l’heure où l’Europe est dénoncée par les partis populistes, je trouve rassurant qu’une autorité se penche sur la situation des états qui la composent, afin d’éviter de nouvelles dégradations budgétaires liées à des politiques clientélistes….
Evénement majeur de la semaine passée en Suisse : l’accord fiscal entre la Suisse et les USA en matière de secret bancaire. La confédération a abdiqué rapidement et on ne mesure pas encore l’impact sur l’emploi dans les banques. A suivre …
En Suisse, il y a encore de bonnes nouvelles. Je ne parle pas de la descente du Servette FC en challenge league devant 2700 Spectateurs, alors que l’ETG emmène plus de 12’000 supporters au stade de France à Paris…. (Michel, je sais que tu nous lis régulièrement, alors laisse jouer l’ETG à La Praille STP). Après le PIB romand la semaine passée, c’est le baromètre conjoncturel qui monte en Mai, renforçant la tendance positive pour l’économie Suisse. Une bonne nouvelle qui donne des perspectives et de la confiance pour les prochains mois.
Cela doit aussi contribuer à rassurer les frontaliers en termes d’emplois dans notre région. En revanche, ils ne pourront probablement pas se rendre au travail en tram depuis St Genis, car Berne remet en question l’intérêt d’une telle opération, alors que les travaux sont planifiés pour 2015-2018. Les bouchons à la douane de Meyrin ont encore de beaux jours devant eux ! Dommage.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !