11/03/2013 – L’Euro fait de la résistance grâce à Mario Draghi
Dormez en paix braves gens, l’Europe s’enfonce dans la récession et l’austérité, mais le patron de la Banque Centrale Européenne veille au grain, et fera tout ce qu’il est nécessaire pour éviter un nouveau chao. Voilà en quelques lignes l’explication du redressement de la monnaie unique, notamment face au franc suisse, que nous avons vécu la semaine passée. En 7 jours, l’Euro a regagné 0.01 pour arriver à 1.237 en ce début de semaine.
Alors qu’est-ce qu’il dit ce Mr Draghi ? Rien de bien neuf en vérité ; il rappelle juste que si l’Italie connaît une impasse de gouvernance, les plans de réduction des déficits sont en place et en mode pilotage automatique. En réalité, depuis son intervention de Septembre l’année passée, où il avait clairement annoncé que l’Euro était irréversible et qu’il disposait de moyens illimités pour le sauver, chaque intervention du patron de la BCE ramène le calme et l’apaisement sur les marchés. Résultat : les taux d’intérêt sur la dette italienne ont rapidement baissé et l’Euro a retrouvé de la vigueur. Même l’Espagne, avec un taux de chômage supérieur à 26%, a vu ses taux baisser.
Tant que super Mario sera là, tout ira !
En Suisse, et en l’absence de nouvel indicateur économique, on reste sur des perspectives de croissance mesurées et toujours portées par des secteurs à forte valeur ajoutée comme l’horlogerie. On appréciera les perspectives de croissance de Swatch Group, qui mise sur 5% à 10% par an à long terme pour l’industrie horlogère suisse.
Quand l’horlogerie va, tout va !
Pour les frontaliers, ce lundi est signe de reprise pour tout le monde. Les conditions de change demeurent toujours très favorables, contribuant à l’amélioration du pouvoir d’achat. Il faut profiter de cette opportunité pour faire de l’épargne en prévision des jours moins heureux.
Pour la semaine à venir, il faudra surveiller l’Italie, qui verra la nomination d’un nouveau pape (et non ce ne sera pas Mario Draghi), mais surtout la nomination d’un gouvernement de transition. Pour le cours euro/chf, nous estimons qu’il devrait se maintenir entre 1.225 et 1.25.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.
04/03/2013 – Solidement accroché à 1.22
Malgré l’accumulation des mauvaises nouvelles, le cours euro/chf a fini la semaine comme il l’avait commencé, à 1.22, après avoir baissé à 1.2130, après les résultats des élections italiennes. La monnaie unique a bien résisté, alors que les déboires se sont encore accumulés pour la zone Euro.
Au premier chef des inquiétudes, la crise de gouvernance dans laquelle s’est installée l’Italie suite aux résultats des dernières élections. La forte poussée des partis populistes, la noyade de Monti et l’absence de majorité entre l’assemblée et le sénat, entraînent un blocage. A ce stade, nul ne sait si la politique courageuse menée par Mario Monti sera poursuivie ou complètement remise en cause. Nous devrions assister à la nomination d’un gouvernement technique avant de nouvelles élections en Juin. Les taux des emprunts italiens sont immédiatement repartis à la hausse avant de revenir à un niveau plus raisonnable.
Le chômage en Europe atteint des sommets à près de 12% de la population active (pour la zone Euro) avec des niveaux catastrophiques en Grèce et en Espagne où l’on dépasse les 25% !!! Dans ce contexte, il est bien difficile d’imaginer, à court terme, une reprise de la croissance. En France, alors que les députés sont capables de passer la nuit à l’assemblée pour discuter du mariage gay, la réponse donnée par les politiques demeure très très molle ; alors que le chômage se rapproche du record historique de 1997 avec 4.68 Millions de chômeurs. Je ne remets pas en cause les discussions concernant le mariage gay, mais je condamne la gestion des priorités de nos gouvernements. La lutte contre le chômage doit être LA cause au centre de toutes les attentions. Toutes mes excuses, j’oubliais que la France avait un ministère dédié « au redressement productif ». En plus, Montebourg a de supers idées pour sauver l’industrie automobile nationale : une prime à la casse pour les véhicules diesel…..
A défaut de retrouver de la croissance dans la zone Euro, on comptait un peu sur les américains et les chinois pour stimuler les économies de la vieille Europe. Et bien raté ! En Chine, la croissance est moins forte que prévue, et aux USA, Barack Obama a échoué dans ses discussions budgétaires et il devra procéder à de sévères économies pour réduire la dette du pays.
Heureusement, la Suisse continue de nous montrer qu’il existe un endroit dans le monde où le bon sens et la démocratie valent mieux que de grands discours. Et le peuple est bien plus raisonnable que tous les politiques ! Outre l’initiative Minder contre les rémunérations abusives, je saluerai le courage des Genevois pour réformer les caisses de pensions des fonctionnaires. Cela nécessitera des efforts de tous, mais la pérennité de l’insitution est assurée. Vive la Suisse !
Pour la semaine à venir, il faudrait surveiller les positions des ministres des finances européens qui vont se réunir pendant 2 jours, pour des discussions orientées entre croissance et réduction des déficits. Pour le cours euro/chf, nous resterons dans une fourchette 1.215 /1.24.
Allez, tout de bon comme on dit chez nous !
25/02/2013 – De nouvelles craintes sur l’Europe font reculer l’euro
Après un début d’année teinté d’euphorie, de nouvelles inquiétudes sont venues peser sur la monnaie unique, avec pour effet un repli marqué sous 1.23 pour le cours euro/chf.
Le cours euro / chf s’affichait, en fin de semaine, à 1.226, contre 1.236 lundi dernier.
Si côté suisse le dernier baromètre conjoncturel fait ressortir de nombreuses incertitudes sur les investissements des entreprises, les nouvelles en provenance de la zone euro sont beaucoup plus inquiétantes.
L’Union Européenne a revu à la baisse les perspectives de de croissance de la zone euro et ramène les dirigeants francais à la réalité sur leurs objectifs budgétaires. La croissance en France ne sera pas de 0.8 comme prévu par le gouvernement, mais 0.1, ce qui ne permettra pas d’atteindre le 3% de déficit budgétaire. Mais n’ayez craintes braves gens, le gouvernement va trouver une nouvelle taxe (suppression de la ½ part pour les étudiants)…..et pendant ce temps on supprime le 1er jour de carence dans la fonction publique ! 60 Millions d’euros par an !!!!! Si c’est pas du clientèlisme…..
Puisqu’on y est, et pour se réconcilier avec la politique, il faut saluer la nomination de Ségolène, l’ex ex, à la Banque Publique d’Investissement ! Bon, j’arrête avant d’être désagréable.
Autre inquiétude pour l’Europe, le résultat des élections en Italie. Monti s’est enlisé pendant la campagne et Berlusconi s’est refait une santé (comme quoi cela doit avoir du bon d’avoir des avenutures avec de très jeunes femmes !). Même si à priori, une coalition de centre gauche devrait l’emporter, le doute s’est installé ces dernières semaines. Pourvu que l’Italie ne retombe pas dans ses vieux démons. Si cela tourne mal, je propose officiellement que Mario Monti remplace Jean-Marc Ayrault !
Pour les frontaliers, le niveau de change actuel reste très favorable. Dans ce contexte nous continuons de recommander la couverture de change pour le salaire comme pour votre crédit immobilier pendant la période de construction.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.
18/02/2013 – La guerre des changes n’aura pas lieu
Le cours euro/chf a encore renforcé ses positions la semaine passée, en montrant qu’il n’était plus collé au cours plancher fixé par la BNS. La parité se stabilise donc autour de 1.23, avec un plus bas à 1.226, pour un pic a 1.238.
Nous pouvons lire a travers cette évolution de cours que les marchés demeurent prudents sur le redressement de la zone euro, mais considèrent que les risques de disparition de la monnaie unique sont maintenant dissipés.
La guerre des changes n’aura pas lieu. Les ministres des finances du G20 et les banquiers centraux, réunis en fin de semaine à Moscou, se sont engagés à ne pas se livrer une bataille de sous évaluation de leurs monnaies, pour relancer leurs exportations. Les Japonais se sont fait tirer l’oreille. Nous devrions donc assister à des achats moins massifs d’€uros dans les prochaines semaines, ce qui pourrait faire baisser un peu le cours de la monnaie unique.
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La Suisse, invitée à participer à ce sommet, en a profité pour donner une petit leçon de gestion budgétaire et défendre ses positions en terme de fiscalité des entreprises. Et si François le guerrier partait en stage, non rémunéré, chez Eveline Widmer-Schlumpf ?
234.25 Millions de Francs pour 2 kilomètres ! C’est ce que va couter la partie française du CEVA. C’est pas cadeau, mais un vrai plus pour le Grand Genève.
Mais à ce prix là, facile de comprendre pourquoi les élus de Haute-Savoie ne veulent pas investir encore 80 Millions d’€uros pour construire un nouveau stade de foot pour l’ETG.
Pour la semaine à venir, et en l’absence d’événement majeur, le cours euro/chf devrait fluctuer dans les limites 1.225 à 1.25.
Pour les frontaliers, c’est la dernière ligne droite avant les vacances. Bonne nouvelle pour la circulation et pour les restaurants d’altitudes, avec ce niveau de change, ce sera fromage et dessert !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.
11/02/2013 – Retour au calme
Après plusieurs semaines animées, le cours euro/chf se stabilise entre 1,225 et 1,23. Porté par un vent d’optimisme sur la zone euro et sa monnaie, le marché retrouve son calme après l’intervention jeudi dernier du patron de la BCE, Mario Draghi. Ce dernier a rappelé que son organisme n’avait pas à influencer le cours de la monnaie, mais qu’un euro fort pourrait créer de la déflation en Europe, qu’il pourrait combattre en baissant encore les taux. Cette crise aura montré que l’Europe s’est trouvée, avec Angela Merckel, une patronne pour la politique, et avec Draghi, un patron pour l’économie!
Autres sujets qui ont pesé sur la monnaie unique : l’Espagne, avec un scandale de corruption autour du 1er ministre Rajoy, et l’Italie, avec le retour en force de Berlusconi dans les sondages. Comme dans le même temps, le Japon a cessé ses achats massifs d’euros, en prévision du prochain G7 ce week-end, le cours de l’euro s’est replié.
En Suisse, l’enquête conjoncturelle de Janvier laisse entrevoir une « Nette amélioration de la situation des affaires ». Si l’activité n’a guère évolué, les perspectives sont plus positives que le mois passé. Dans l’industrie, comme dans l’hôtellerie, le léger recul du franc suisse permet aux entreprises d’être à nouveau positives. Le commerce de détail et le secteur financier, plus nettement les assurances, persistent d’optimisme. De très bonnes nouvelles pour l’emploi !
De son coté, la BNS, malgré l’affaiblissement de la monnaie helvétique, maintient la limite de cours plancher à 1,20. Même si le franc reste surévalué par rapport à l’euro, la BNS a rappelé que la fixation du cours plancher demeure une action exceptionnelle, avec pour objectif de sauvegarder l’activité économique en Suisse, mais ne constitue pas un outil monétaire, excluant donc toutes perspectives de relèvement du cours plancher.
Pour la semaine à venir, nous estimons que le cours euro/chf devrait se maintenir entre 1,22 et 1,25.
Les frontaliers sauvent les meubles avec un cours qui reste sous les 1,25. Nous maintenons l’intérêt de la couverture de change pour le salaire comme pour la construction. En ce moment, c’est un peu comme les pneus neiges, un gage de sécurité !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.
4/02/2013 – L’euro et le franc suisse surévalués!
Le cours euro/chf est en léger recul sur une semaine. Après avoir tutoyé 1,25, il s’est replié, vendredi, autour de 1,235. Il semblerait que le marché retrouve un peu de calme autour de la parité euro/chf après des prises de bénéfices des investisseurs.
En raison de son effet valeur refuge, nous savons, déjà depuis plusieurs mois, que le franc suisse est surévalué. L’euro rejoint maintenant cette catégorie, victime de l’effet de la guerre des changes. Pour rappel, pour relancer leurs exportations, les principales économies du monde dévaluent artificiellement leur monnaie afin d’être plus compétitives. Cette surévaluation est mise en lumière à travers l’indice BIg Mac. Indice créé par le très sérieux The Economist, qui permet de comparer le cours des monnaies par rapport à un produit standardisé à travers le monde. Pour plus de détails, je vous recommande la lecture d’un article de la tribune.fr http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130201trib000746361/l-indice-big-mac-confirme-la-realite-de-la-guerre-des-monnaies.html
Si la Suisse et son économie sont habituées à travailler avec une monnaie forte en travaillant sur des secteurs à forte valeur ajoutée, c’est nouveau pour l’Europe, et cela représente un handicap pour la relance de la croissance. Prenons le secteur de l’automobile, où les allemands, qui s’appuient sur des marques haut de gamme, explosent leurs chiffres de ventes, malgré la valeur de l’euro ; alors que pendant le même temps PSA et RENAULT sont à la peine. Toute une stratégie industrielle à revoir et cela prendra du temps.
Côté suisse, le dernier baromètre conjoncturel de l’emploi s’est légèrement amélioré avec des perspectives de stagnation durant les 3 prochains mois. C’est pas l’euphorie, mais il faut savoir parfois apprécier la stabilité.
Pour la semaine à venir, les discussions sur le budget européen pourraient faire reculer le cours de la monnaie unique. François Hollande, tout auréolé de son succès au Mali, a déjà annoncé qu’il était encore trop tôt pour trouver un accord. Le cours euro/chf devrait se maintenir entre 1,22 et 1,25. Avec la précision d’une stabilisation du cours entre 1,25 et 1,30 selon les économistes d’UBS, nous maintenons notre recommandation de couverture de change pour le salaire des frontaliers.
Allez, tout de bon comme on dit chez nous !
28/01/2013 – L’euro bénéficie d’un regain de confiance
Comme nous l’avions envisagé, le cours euro/chf a consolidé sa position autour de 1,24, la monnaie unique bénéficiant d’un retour de confiance de la part des investisseurs. Nous entrons dans un cycle complètement inversé par rapport à ces 18 derniers mois. Après avoir cherché pendant des mois des supports sans risque (Franc Suisse, Yen, obligations Allemandes), les investisseurs n’ont plus peur et orientent leurs stratégies vers des solutions qui offrent de meilleurs rendements, dont l’Euro !
Ils ont été rassurés ces derniers jours par des remboursements des banques européennes à la BCE plus importants que prévus. Souvenez-vous qu’au plus fort de la crise, la Banque Centrale Européenne avait accordé des prêts à 1% sur 3 ans aux établissements bancaires pour un total de 468 Milliards d’euros. La BCE a annoncé, Mercredi, que 248 banques avaient déjà remboursé 137,17 milliards par anticipation, signe d’amélioration de leur situation.
Autre élément à même de rassurer les marchés, la publication vendredi du principal baromètre de confiance des entrepreneurs Allemands, l’indice IFO, fait ressortir un résultat meilleur que prévu, renforçant l’appétit des investisseurs pour l’Euro.
Vu de Suisse, le regain pour le la monnaie unique est une très bonne nouvelle, tant pour la BNS qui a acheté des milliards d’euro pour soutenir le cours plancher, que pour les entreprises qui vont retrouver un peu de compétitivité.
Pour les frontaliers, l’impact restera pour le moment limité, mais rappelons ici que nous n’excluons pas à retour vers 1,30 dans l’année 2013. De notre point de vue, la couverture du risque de change pour son salaire ou dans le cadre d’un crédit immobilier en devises, demeure vivement recommandée.
Pour la semaine à venir, le cours euro/chf va s’attaquer au cap des 1,25 mais il semble encore un peu tôt pour envisager beaucoup plus. Pour le Franc Suisse, nous attendrons la publication, Mercredi, du baromètre conjoncturel pour l’économie helvétique. Nous estimons pour les prochains jours que le cours euro/chf devrait rester entre 1,23 et 1,26.
Allez, tout de bon comme on dit chez nous.
21/01/2013 – Vent d’euphorie, l’euro s’envole !
Après 18 mois de pessimisme, ou semaine après semaine « les spécialistes » nous annonçaient la fin du monde, la fin de l’euro, voilà que le vent a tourné, que la confiance revient et que la monnaie unique s’envole. Pour le cours euro/chf cela s’est traduit par une pointe au-delà de 1,25 en fin de semaine, un sommet qui n’avait plus été atteint depuis fin 2011.
Et tant pis si cela ne doit durer qu’un temps et que nous succombons facilement à l’embellie des marchés, mais il faut avouer que cela fait du bien de retrouver un peu d’optimisme après des mois de torpeur. La fin du monde est derrière nous, nous sommes toujours vivants !
Même le FMI va de son couplet en saluant les efforts extraordinaires de l’Irlande et du Portugal pour réduire leurs dettes et Christine Lagarde a son tour fait preuve d’un large optimisme sur l’avenir de la Grèce ! Le monde a changé je vous dis…
Malgré tout il convient de rester mesuré car la situation économique en Europe n’est pas très bonne avec un taux de chômage très élevé. Alors si les marchés redonnent du crédit à la monnaie unique sur la base des garanties données par les dirigeants européens, le chemin du retour vers la croissance sera long. La hausse de l’euro reste donc fragile mais surtout stratégique pour les grandes puissances économiques mondiales qui cherchent à relancer la croissance dans leurs pays en affaiblissant leur monnaie pour favoriser leurs exportations.
La BNS a gagné la partie. Le pari audacieux de racheter de l’euro afin de garantir un cours à 1,20, a été critiqué, contesté, dénoncé, mais fut salutaire pour l’économie helvétique. Et revoir l’euro à 1,25 doit redonner un peu d’espoir aux entreprises suisses.
Pour la semaine à venir, le cours euro/chf devrait consolider sa position autour de 1,25 dans une fourchette 1,22 à 1,27. Nous n’envisageons pas à court terme un retour vers 1,30, mais il semble possible dans le courant de l’année.
Pour les frontaliers c’est forcément un peu moins bien, même si au regard des années passées les conditions restent très favorables. La période nous semble toute indiquée pour la signature de couvertures de change, avant que l’euro ne s’envole encore un peu plus haut !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.
14/01/2013 – L’euro remonte !
Après plusieurs semaines de stagnation, l’euro reprend de la vigueur pour franchir allègrement ce matin la barre des 1.22 contre le franc suisse. Une grande première depuis plus d’un an ! Comme nous l’avions annoncé à plusieurs reprises, l’euro retrouve de la crédibilité sur le marché avec les mesures décidées par les gouvernements européens ces derniers mois. Pour preuve, les taux d’intérêts des obligations espagnoles et italiennes baissent et sont maintenant inférieurs à 5%. L’ombre d’un éclatement qui planait au-dessus de l’Europe et de sa monnaie est en train de se dissiper. Les investisseurs reprennent confiance et délaissent petit à petit le franc suisse, une monnaie sûre aux rendements très faibles, pour espérer une meilleure rentabilité sur une monnaie qui offre certaines garanties.
La conséquence c’est le léger recul du franc suisse qui perd un peu de son effet valeur refuge. Une mauvaise nouvelle à court terme pour les frontaliers mais assurément une bonne nouvelle à long terme pour l’activité économique en Suisse.
Après une année consacrée au règlement de la crise des dettes publiques, 2013 est l’année de la reprise économique. Et pour retrouver de la croissance, quoi de mieux que de favoriser ses exportations en baissant le cours de sa monnaie. C’est clairement l’attitude retenue par le Japon, qui achète massivement de l’euro, pour officiellement soutenir la construction européenne, mais qui a pour effet de faire baisser le yen….la Chine et les États-Unis, grands spécialistes du sujet, n’ont pas attendu avant de rentrer dans la bataille. L’euro remonte donc sur le marché, pour le bonheur des autres puissances économiques.
Pour la semaine à venir, nous estimons que le cours euro/chf pourrait consolider sa position au-delà de 1.22 avant de partir en direction de 1.25.
Pour les frontaliers, la couverture de change pour le rapatriement de votre salaire, même à 1.22, restera une bonne affaire.
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
07/01/2012 – Bonne et heureuse année 2013
Toute l’équipe de Mon-taux.com vous adresse ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Une bonne santé pour vous, vos proches et votre patrimoine…..
Nous débutons l’année dans un contexte un peu moins stressant concernant les perspectives sur l’avenir de l’euro. La crise n’est pas terminée, mais la construction européenne a progressé sous la pression des marchés. Il faudra encore du temps pour que la monnaie unique retrouve de la force, mais elle est sur la bonne voie. Les débuts d’année étant propices aux prédictions, nous estimons que sous l’effet des mesures prises par les pays européens et malgré l’absence de croissance, l’euro devrait reprendre de la force face au franc suisse. Un retour vers 1,50 ne semble pas envisageable mais nous pourrions revenir vers 1,30 avant la fin de l’année.
Pour emprunter, c’est le bon moment !
Les taux des crédits immobiliers n’ont jamais été aussi bas, qu’il s’agisse des taux des crédits immobiliers en Euros ou en francs suisses. Avec le niveau de change actuel et compte tenu du niveau des loyers à Genève mais aussi en France voisine, devenir propriétaire de sa résidence principale demeurera une excellente opération patrimoniale. Mais le plus difficile sera probablement de trouver un logement….La période est aussi propice à la renégociation de son crédit, principalement pour ceux qui ont contracté un crédit immobilier à taux variable adossé à un 3ème pilier. Entre la taxation des avoirs de prévoyance et le risque à moyen terme de hausse des taux, il est opportun de revoir son crédit.
Fiscalité, égalité, fraternité.
La version 2013 de la devise de la France va être revue pour être plus en phase avec la réalité du moment. Plus concrètement, le prélèvement libératoire disparaît au 1er Janvier 2013 ce qui implique une taxation au même titre que les revenus du travail. Pour les plus chanceux qui rentre dans la nouvelle tranche d’imposition à 45%, cela porte l’impôt à 60,5% pour les intérêts des comptes sur livret. Pour le 75%, il faudra encore patienter…
Ca chauffe entre la France et la Suisse.
Le fisc français a décidé de taxer les revenus français des exilés fiscaux en Suisse. A priori, il s’agit des premiers épisodes d’une longue série. L’administration fiscale française cherche des ressources de toutes parts et la Suisse est très isolée pour tenir tête. Savez-vous comment on appel un français qui cherche l’exil fiscal ? Un russe. Encore faut-il réussir son alcootest !
Allez tout de bon, comme on dit chez nous.